Introduction

Si l’on considère les solides comme parfaits les actions de contact sont caractérisées par un glisseur dont la résultante est portée par la normale commune aux surfaces en contact.

Lors d’un contact ponctuel réel, il se crée localement une zone de déformation. Le contact peut alors transmettre des actions mécaniques dans toutes les directions.

Des lois de comportement ont été développées, à partir d’expériences, pour décrire ces actions. L'expérience montre que le frottement dépend principalement des facteurs suivants :

  • nature des corps en contact : matériaux, dureté des surfaces en contact,

  • état de surface : rugosité,

  • lubrification.

Ces modèles n'ont de validité que tant que :

  • la pression entre les solides reste inférieure à la pression maximale admise par ces matériaux,

  • la vitesse de glissement reste faible (inférieure à 0.5 m/s),

  • la rugosité reste dans des conditions favorables.