Introduction
Le low-tech = un concept social
Origine : Un livre, « L’Âge des Low-Tech », P. Bihouix, 2014
Passé : Les technocritiques (Illich, Ellul, etc.)
Présent : Un mouvement (LTL, RenaLT, SALT, APALA, etc.)
Aussi, un écosystème aux frontières mouvantes
La technologie démocratique de L. Mumford
« Ce que j'appellerai technologie démocratique est la méthode de production à petite échelle, qui repose principalement sur l'habileté de l'homme et sur l'énergie animale, mais qui, même lorsqu'elle emploie des machines, reste sous le contrôle direct de l'artisan ou du fermier, chaque groupe développant ses aptitudes propres par des arts adaptés et des cérémonies sociales autant que par l'usage limité des ressources naturelles. »
(L. Mumford, extrait de Pour une technologie démocratique, p. 56)
Les technologies "appropriées" de l'économiste E. F. Shumacher
Les techniques autonomes d’A. Gorz.
La technologie libératrice de M. Bookchin
« Les outils conviviaux » d'Ivan Illich
Présent = un mouvement francophone qui se développe
Plusieurs définition plus ou moins compliquée selon l’objectif (essai de def globale souvent ou objectif de sensibilisation)
Un consensus par la force des choses autour de Utiles, Accessible, Durable
Les 7 principes du low-tech (Bihouix, 2014) :
"Remettre en cause les besoins"
"Concevoir et produire durable"
"Orienter le savoir vers l'économie des ressources"
"Équilibre performance – convivialité"
"Relocaliser (à de bonnes échelles)"
"Démachiniser les services"
"Savoir rester modeste"
A. Keller, parle d’innovation low-tech à Une certaine tendance à considérer le concept comme une démarche vers lequel on tend (lowtechnicisation) et ça nous intéresse beaucoup car une démarche low-tech n’est rien d’autre qu’un processus de conception.
Les 7 principes du low-tech (A.Tanguy, 2022) :
Adaptation aux besoin
Allongement de la durée de vie
Economie de ressources
Appropriation
Collaboration
Résilience
Adaptation au milieu