Le prototypage rapide en mécanique

Il existe deux grandes familles de production mécanique : la fabrication soustractive et additive.

L'impression 3D vient compléter les procédés de productions traditionnels que sont l'usinage, le moulage, le formage ou encore l'assemblage (soudage, collage, clipsage, clinchage, etc.).

Dans le domaine de l'impression 3D, il existe différentes techniques d'ajout de matière dont le choix dépend des propriétés physiques de l'objet produit (mécaniques, chimiques, magnétiques, etc.) et de ses contraintes géométriques et dimensionnelles.

L’impression 3D est également appelée impression tridimensionnelle, fabrication rapide, fabrication additive (ce qui prête à confusion car d'autres procédés plus anciens fonctionnent par ajout de matière) ou encore prototypage rapide.

Cette technologie englobe différents procédés :

• l’extrusion de matière (le plus démocratisé),
• la photopolymérisation (le plus ancien),
• la projection de matière,
• la projection de liant,
• la lamination de papier,
• la fusion de lit de poudre,
• le dépôt d’énergie dirigée.

Cette méthode de fabrication répond très bien à des besoins :

• de prototypage rapide,
• de fabrication d'objets hautement personnalisés,
• de production de géométries complexes impossibles à produire autrement,
• de plus en plus à la production à grande échelle.

Un autre atout de cette technologie réside dans le fait qu'elle simplifie considérablement la gestion des stocks puisqu'il n'est plus nécessaire de stocker une grande variété de pièces mais simplement de la matière première et une base de données des modèles 3D des pièces à produire.